Si tu es plutôt du genre à te masser le
crâne depuis des années en te demandant si oui ou non, un jour, tu feras le
grand saut dans la communauté des tatoués,
et que, finalement, tu n’arrives
toujours pas à sauter le pas… Peut-être qu’un tatouage semi permanent pourrait être
une solution idéale. Ceci dit, encore faut-il savoir de quoi on parle
exactement !
Même si le
tatoo n’est désormais plus l’apanage des tôlards, dockers et bien qu’il soit
devenu, au fil du temps, tellement « mainstream » que la rebelle
attitude, ce serait plutôt de ne pas en avoir en fait, il n’empêche que nous,
les afficionados hésitants, on peut continuer à tourner autour du pot toute une
vie et finir le cul tout blanc. Mais bon. Moi, par exemple, j’ai envie de me
faire tatouer une petit Angry Birds sur le néné pour dénoncer publiquement la
rage qui est dans le dedans de mon corps. Ah ah ah ! Il parait que le téton tatoué (pas facile à
prononcer, dis-donc) fait fureur. Mais qu’en sera-t-il dans vingt ans ? Est-ce
que j’aimerai toujours regarder mon petit oiseau-néné ?
Enthousiaste
et rassurée à l’idée de me faire tatouer
« pas pour toujours », j’ai foncé tête baissée, et découvert
quelques informations très intéressantes sur les tatouages semi-permanents.
1- Alors, comment ça marche un tatouage temporaire ?
Le procédé
technique reste apparemment le même qu’un tatouage de guerrier Maori à la
différence près que l’encre utilisée est diluée. Ainsi, le tatoo est sensé
s’estomper au fil des jours jusqu’à disparaître
complètement au bout de 5 à 7 ans. Oui bon, ça à l’air chouette comme ça,
en théorie, mais bizarrement, si on y réfléchit de manière un peu plus
pragmatique, on se dit surtout qu’il ne pourra pas disparaître, juste comme ça,
après – alors… 365 jours x 7, que retient 12 pour les jours de flemme, 5 pour
les cas de force majeure, ça nous donnerait…– 2 518 coups de gant de toilette. Cela ne
semble pas vraiment possible…
2- Et, en effet, quand on creuse le sujet, on trouve des mots forts comme escroquerie, mythe…
Carrément !?
Donc, le tatoueur utilise une encre allégée qui va progressivement s’estomper,
mais cela ne serait pas sans conséquence?
Le tatouage peut se transformer en une espèce de décalcomanie ma léchée,
baveuse, décolorée ? Quel intérêt, donc, de se lancer dans cette histoire
si c’est pour avoir un oiseau tatoo « picassoté », sans queue ni tête
au bout de 5 ans… Et surtout, disparaîtra-t-il vraiment à TOUT JAMAIS !? Autant dire toute la vérité sur le
champ… Puisque l’encre est, quoiqu’il arrive, injectée directement sous l’épiderme, il risque bien d’être complètement
indélébile. Moche et indélébile. Cauchemar sur ton corps !
3- Et si malgré tout je veux quand-même - miss entêtée - un tatouage avec que les
avantages…
Des
solutions alternatives existent. Le tatouage au henné, par exemple. Il peut
durer jusqu’à un mois mais il est à manier avec précaution, gare aux allergies
quand-même.
On peut
également tenter un tatouage façon actrice de cinéma, réalisé avec de l’encre australienne. Néanmoins, sa
durée de vie est assez courte, de 5 à 10 jours.
Et enfin, il
nous reste encore ce bon vieux maquillage corporel, celui que tu peux renouveler
autant de fois que tu veux selon tes envies ou thèmes de soirées.
Attention à
ne pas trop en abuser sinon : c’est
pas chic !
Tatouages au
pochoir ou à paillettes, pierre à tatouer, bijoux de peau… Le choix est large
et surtout, très économique.
4- Et donc, superbe transition, ça coûte combien ces tatouages éphémères ?
Pour un
tatouage traditionnel au henné, il faut compter aux alentours de 20 €. Tout dépend de l’endroit où tu le
fais faire, bien-sûr, et de sa taille.
Celui avec
l’encre australienne est proposé à des tarifs oscillant entre 20 et 70 €. A vérifier sur place avec
le dit tatoueur selon sa grandeur et ses couleurs.
Pour les
accessoires de maquillage corporel, on part de 8€ pour une petite pierre à tatouer pour se diriger ensuite vers
des coffrets prêt à l’emploi de 15 à 40 €.
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