samedi 26 avril 2014

Ces mangas papier qui nous aident à bien dormir

Il est 23 heures. Vous venez tout juste de finir de visionner un film d'horreur en pensant que ça ne vous gênerait pas du tout pour dormir. Or, voilà, les chiffres vert fluo défilent sur votre horloge digitale, des images sanguinolentes vous assaillent à chaque fois qu'une paupière s'affaisse, des bruits bizarres se font entendre dans tout l'appartement... En clair, vous êtes en mode "je vois les morts" et donc, pas vraiment prêt à trouver le sommeil.

Il est maintenant 23H55, Morphée vous boude toujours et demain, la réunion avec le big boss calée à 8 heures pétantes risquent d'être TRÈS compliquée. Je vous livre ici une liste utile de mangas qui vous aideront à faire redescendre votre température interne, surtout celle de votre cerveau en complète ébullition grotesque. 

1 - NonNonBâ


Voici l'histoire d'une grand-mère un peu mystique et bizarroïde qui débarque dans la vie d'un petit garçon japonais. Créé par Shigeru Myzuki,  l’œuvre nous plonge, au travers des différents récits de la mamie, dans les croyances et légendes populaires du Japon des années 1930.  Avec son lot de Yokai et de superstitions en tout genre, NonNonBâ nous fait rentrer dans un folkrore féérique et poétique, qui provoque pas mal d'émotions. A noter que l'album a été récompensé en 2007 à Angoulême mais bon, je dis ça comme ça, car c'est surtout mon avis à moi qui compte ! Ah Ah Ah !


2 - Une sacré mamie

 

Encore l'histoire d'une mémé - désolée, j'adore les mémés, c'est mignon, c'est tout fripé - qui accueille sont petit-fils chez elle, en pleine campagne japonaise. Le jeune Akihiro, séparé de sa mère et de son frère, arrive donc dans la vie de cette vieille femme pauvre et isolée. Pleine de sagesse, elle tente, tant bien que mal, d'élever ce petit garçon déluré, un peu cancre sur les bords, en lui prodiguant mille et uns conseils de savoir-être dans le Japon des années 50-60. Les 11 tomes de Sabûro Ishikawa et Yôshichi Shimada  nous livrent des tranches de vie rafraichissantes, remplies d'humour simple, de tendre camaraderie et d'une foultitude de leçons d'humilité. De quoi s'endormir paisiblement le sourire aux lèvres, je vous le garantis !



 3- Les vacances de Jésus et Bouddha

 

Héhé, vous ne vous y attendiez pas, hein ? Je vous l'avoue, moi non plus. Dans l'imagination d'Hikaru Nakamura, Jésus et Bouddha sont, en fait, des potes dans la vie. Ils décident, avec l'accord bienveillant de leur parents, apôtres et autres fervents fidèles, de prendre un peu de bon temps ensemble à Tokyo.  Incognitos, les deux compères découvrent les joies de la vie sur terre. Jésus devient un blogueur frénétique pendant de Bouddha, le raisonnable, s’affaire à gérer le budget de la divine coloc'. Drôle et rocambolesque !


Vous noterez que j'ai pris soin de ne pas classer ces mangas papier par genre 'seinen' ou 'shonen', on s'en moque un peu. Le but du jeu était de vous trouver des lectures qui font l'effet d'une bonne histoire racontée par votre mémé. De plus, a contrario de la télé qui excite tous nos sens - ceci est prouvé scientifiquement, je vous l'assure ^^ - lire amène des picotements d’œil et une déshydratation de la cornée qui inviteront immanquablement vos paupières à se fermer.




mercredi 23 avril 2014

La rubrique de nos années 80-90's

Toujours dans un délire purement égoïste de blogueuse modeste et sans aucune considération pour le monde qui m'entoure - ah ah ah, autant se faire plaisir -  je vais ici parler de vieux trucs  des années 80-90 que j'ai redécouvert récemment et qui m'ont rappelée cette époque lointaine où je n'avais aucun souci de poireau sur grain de beauté ou de capitons sur cul carré.

Alors voilà, je partage avec toi, petit internaute égaré qui aura tapé un mot clé mal orthographié, quelques vidéos "old school" de nos années tendres.

1- La vielle pub  Vicks VapoRub - et non Vapo "Rhume" comme je l'ai toujours pensé 

 

Soyez attentifs à cette version datant de 1991 à base de 3 doigts par-ci, 3 doigts par-là. Soit le job de concepteur/rédacteur n'existait pas à l'époque, soit c'était un humour du 9ème degré tout droit venu d'un cerveau de pubard coké. Peut-être que je vois le mal partout aussi...
La vieille pub Vicks, à voir ici.

En ayant reproduit une ambiance familiale idéale un peu con-con "Moooman, keuf-keuf, j'ai mal - T'inquiète pas mon chérrrRi, maman t'aime", ces pubs ont récolté un véritable attachement populaire. Une belle réussite publicitaire quoi qu'on en dise.



2- La vielle émission "Tribunal" - 1989-1991

 

J'avoue, j'ai frissonné. Je regardais tout le temps cette émission avec ma mémé.  Le moment de mes premiers cafés au lait concentré.
Le générique culte est ici.
La tignasse blanche complètement brushinguée du juge Yves Vincent, est inoubliable et cette maxime de folie "on ne peut être juste si l'on n'est humain" est bien-sur  devenue le précepte fondateur de toutes nos vies. Au bout de 3 ans et 390 épisodes, ça te rentre bien profondément dans le crâne. Ça donne envie de divorcer, tiens.


3-L'ipod du sièce dernier

 

Je me suis souvent demandée quand j'ai commencé à comprendre l'anglais, pourquoi "Walkman"? Le mec qui marche, je ne comprenais pas bien. C'était quoi le rapport avec la musique ? Avec ce balladeur, on était plus obligé d'écouter les engueulades des parents en voiture sur la route des vacances, l'été, en fait. Voilà, ce que c'était "Walkman" ! Nos premiers instants de liberté.

D'ailleurs, point culture au milieu de tout mon fatras de bêtises, ce baladeur cassettes, produit par Sony, a été commercialisé à partir de 1979. Comme frigidaire, le nom Walkman a fini par rentrer dans notre langage usuel.
Et ça, on est bien content de le savoir, n'est-ce pas ?

J'en profite pour faire le lien avec cette vidéo géniale de gamins nés dans les années 2000 qui découvrent le fameux baladeur  tout droit sorti des années 80 et qui n'y comprennent absolument rien. Très drôle.

J'espère retrouver bientôt d'autres bijoux et les poster ici pour le plaisir de se sentir vieux et poussiéreux.

Tcho

mardi 15 avril 2014

Le top des dessins-animés les plus tristes

Kuzco cryingA ne surtout PAS regarder quand on est déprimé(e)

 

OH, non, la vie,  ce n'est pas toujours facile, facile. Oh oui, des fois, la vie, ça fait MAL Les claques fusent de partout sans que l'on ait rien demandé. Un mec qui vous quitte, des potes qui vous tournent le dos alors que vous êtes déjà dans le creux de la vague... La solitude, le doute, etc.. La liste est longue... Ah... cette chienne de vie !

 

Parce que la vie vaut la peine d'être vécue, qu'il disait, et que YOLO, il faut bien se ressaisir et sortir de son trou, j'ai mon truc. Je me fais de longues sessions dessins-animés et c'est quasiment sans honte que j'avoue toujours utiliser en premier les productions du studio Disney. Faciles, colorées, douces et toujours avec des happy-ending à la guimauve qui sont ce qu'elles sont, certes, mais qui font le job, il faut bien l'avouer.

Puis c'est Pixar, Dreamworks, mangas du studio Ghibli, animés stop motion en pâtes à modeler... Tout y passe ! Mais voilà qu'au milieu de toutes ces petites créations en marshmallow, parfois, il y a des accidents. Les créateurs décident de nous mettre plus mal que mal avec des histoires limite encore plus tristes que la période difficile que vous traversez.
Je vous aurais donc prévenu, à vos risques et périls, si vous faîtes vos entêtés, voici mon top des dessins-animés les plus tristes à éviter et à ne SURTOUT  pas regarder quand on est en déprime.

5- Rox et Rouky - Studio Disney, 1981

 

Rox et Rouky
Ouh, qu'ils sont mignons ces deux petits bébés chien et euh... Renard. On a tellement envie de les voir gambader dans les herbes hautes et de suivre leur épopée toute gentille et de bone morale.
Bah, non, pas du tout ! Exclusion, violence, solitude sont au programme ! Un vrai concentré des sales côtés de la nature humaine. En résumé, un bel attrape-nigaud. Je ne féliciterai personne pour la mauvaise soirée que j'ai passé ce jour-là. Enfin... 



4- Lilo et Stitch - Studio Disney, 2002

 

Stitch
Je sais d'avance que tout le monde ne sera pas de mon avis mais, bon, je me lance. Personnellement, le début du film, que dis-je, les deux tiers m'ont littéralement tordus les entrailles.
Deux jeunes et pauvres, très pauvres orphelines (rien qu'avec ça, le ton est donné !), luttant pour ne pas être séparées par les méchants services sociaux font la rencontre d'un extra-terrestre, Stitch, lui-même en fuite car ses paires veulent le tuer. Voilà, voilà. C'est comme cela que l'on commence une histoire facile et légère chez Disney, parfois. J'ai pleuré... Grand dieu que j'ai pleuré toute la soirée...



3- Mary & Max - Réalisé par Adam Elliot, 2009

 

Mary & MAx film
Mouah ah ah ! Alors, Mary and Max fait vraiment partie de mes préférés (de touteuh ma vie). En revanche, il faut avoir le cœur bien accroché pour regarder cet animé en pâte à modeler. Le pitch, c'est l'histoire d'une fillette australienne, complètement SEULE (et voilà, c'est reparti), mère alcoolique et père autiste taxidermiste, qui correspond avec un vieux new-yorkais atteint du syndrome d'Asperger. Il est évidemment SEUL, lui aussi, sa maladie l'empêchant de nouer quelconque relation. Je vous souhaite bonne chance ! 



2- Rémi sans Famille - animé japonais, 1977

 

Rémi sans famille

A-t-on vraiment besoin de dire quoi que ce soit de plus sur ce manga. Tout est dans le titre, non ?
Tout le monde est moooOOORT... tout le monde MEEeeuurt !
On trempait nos petits biscuits dans nos chocolats chauds en regardant innocemment ce manga. C'était chouette et très, très gai. Ouais ! Merci le Japon ! - sarcasme.



1- Le tombeau des lucioles - Isao Takahata, 1988

 

Manga Tombeau des lucioles
Comme disent les anglais "worst ever !" et là, personne ne me contredira, c'est impossible ! Dans ce manga, ce chef d’œuvre, la guerre fait rage laissant deux êtres totalement démunis, livrés à eux-mêmes. Sans parent. Le pitch est fort et le tout est totalement transporté par la poésie du dessin et l'attachement aux personnages qui se crée naturellement. Je suis sèche comme une petite olive abandonnée dans le fond d'un vieux pot après chaque visionnage... trop pleuré. 



Je les déteste, je les adore ! C'était mon top des dessins animés que je ne me lasserai jamais de regarder. Hormis, ce Rémi là, il me saoule avec son singe et sa flute de pan ! ahahah!

jeudi 10 avril 2014

Un super héros qui porte des lunettes ? Non, jamais vu...


Un super héros peut bien être un peu grotesque en enfilant un slip sur (et non pas sous) un collant ou en combattant les méchants à coups de lanterne verte, il ne portera, en revanche, que très rarement des lunettes. Pour notre inconscient collectif, cela semblerait donc être beaucoup moins évident. Mais quel est ce préjugé si fort qui nous empêche d'envisager un super héros myope?



Pourquoi un bigleux ne peut pas sauver le monde  ?

Tout d'abord, c'est parce qu'il est, de manière générale, très occupé à jouer les seconds rôles. Il est souvent coincé dans un labo ou derrière un ordinateur à résoudre quelconques mystères très énigmatiques pour le compte du super héros qui, pendant ce temps là, est parti jouer des biscotos dehors au grand air. Très rarement mais ça c'est déjà vu, il lui vient l'idée saugrenue de sortir de sa tanière, parce qu'il a fini de faire ses lignes de codes et qu'il a envie, lui aussi, d'être sur le devant de la scène. Le binoclard sort alors de sa cachette pour tenter de venir en aide au héros qui, après avoir glissé sur une peau de banane démoniaque, s'est retrouvé en mauvaise posture telle une petite princesse en détresse. Parfois le sauvetage fonctionne, d'autres fois malheureusement, même si l'intention de départ était bonne, il ne fait qu'envenimer la situation et le super héros se retrouve avec une personne de plus à sauver sur les bras.

Donc, ainsi soit-il ! le lunetteux est beaucoup plus utile et en sureté confiné dans un rôle de back-up surdoué du fait de sa petite masse musculaire et  de sa grande intelligence. Car, oui, oui, quand on porte des lunettes, on a forcément un méga cerveau. Quoi ? Vous en doutez ? Pourtant, en début de paragraphe, ce postulat de départ "lunettes = QI élevé" n'a étonné personne. Cela va de soi, je pense, non? 


Focus : pourquoi l'intello porte-il généralement des lunettes ? 

1- L'usure naturelle des yeux 
L'intello a tellement lu au cours de sa vie pour alimenter son cerveau hypertrophié que ses yeux se sont abîmés. Il porte donc des lunettes. Élémentaire, mon cher Watson !
2- L'isolement dû à une personnalité dite "bizarre"
C’est parce qu’il n’avait pas beaucoup d’amis, étant petit, que le lunetteux s’est réfugié dans les livres. Il n’avait pas les capacités nécessaires à une sociabilisation dite « normale ». Ainsi, il a préféré des hobbies d’intérieur, comme lire des montagnes de livres.  Fatigue des yeux, tout ça, bim ! Il est devenu très fort intellectuellement mais sa vue s'est affaiblie.
3-Le destin (enfin, la vie et ses petits tracas, quoi)
Il est né comme ça, avec des yeux un peu pourris et dès son plus jeune âge, on l'a affublé de deux jolies culs de bouteille. Les jeux de ballons étaient, dès lors, compliqués pour lui, la piscine aussi et les bagarres bien-sur lui étaient interdites. 
Il n’avait donc pas vraiment le choix. Plutôt que de passer du temps sur les aires de jeux, il a appris, appris, appris !

Difficile, avec une enfance pareille et un pauvre physique en manque cruel de sport, de devenir super puissant, non ?
Convaincus ? Bon !

Par contre le bigleux peut (essayer de) conquérir le monde 

En effet, avec cette jeunesse difficile et l'exploitation indécente de son intelligence par le gang des super héros, il peut arriver que le bigleux se laisse peu à peu happer par son côté obscur.
Ces années de frustration et de solitude ont eu raison de lui et "VENGEANCE" deviendra son maître mot dans la vie. Il ne cessera pas d'échafauder mille et un plans pour exterminer ses rivaux aux jolies capes bien repassées pour devenir, enfin, le maître du monde ! Gnac Gnac Gnac !
On pourrait dire qu'il devient ENFIN  un super héros, sauf qu'il est méchant. Pas de bol.

Gardons, cependant, espoir avec l'arrivée de ce héros gentil mais bigleux, Harry Potter.  Grâce à lui, c'est un nouveau  champs des possibles qui s'ouvrent devant nous. Une vision plus actuelle du super héros de demain.  Vous l'aurez compris, je me suis amusée à faire cet article parce que je porte moi-même des lunettes et que je ne sais pas encore quoi choisir comme voie... Le bien ? Le mal ? Je ne sais pas :)

Et pour aller encore plus loin avec ces fichus problèmes de vue, figurez-vous qu'un super héros aveugle surnommé Nightro a existé chez Marvel. Ah non, excusez-moi, après vérification, lui aussi avait la rage contre le monde et avait soif de revanche. 

Ouf, j'ai cru qu'on allait tous être chamboulés ! 
Salut !